La ministre d'État en charge du genre, de la famille et de l’enfant a prononcé un discours ce 22 juillet lors de l’atelier sur l’évaluation de la mise en oeuvre de la déclaration de Beijing organisé par le Forum pour les Droits des Jeunes et Enfants (FODJEC). Elle a signifié l’importance des points de vue de la société civile en vue de constituer le cahier des charges 25 ans après la déclaration.
“Ces assises ont pour objectif de donner le droit au chapitre aux organisations de la société civile. Puisqu’il faut préciser que le gouvernement de la République, à travers le ministère du Genre et ses partenaires dont l'Onu Femme avaient déjà procédé à l'évaluation gouvernementale de la mise en application de ce programme d’action ainsi que la déclaration de Beijing. La RDC s'est engagée sur la voie de l'émergence avec pour intérêt que la femme soit impliquée dans tous les processus de la vie du développement base des politiques nationales. L'organisation de cet atelier démontre de l’appropriation de la société civile dans le suivi de la mise en oeuvre de cette déclaration et ce qu’il faut faire, 25 ans après,” a dit Béatrice Lomeya dans une salle remplie d’une centaine de représentants des organisations de la société civile.
Dans le but de répondre aux préoccupations des jeunes filles présentes à l'atelier ,Jocelyne et Ketsia, la ministre d’Etat a ajouté “La question de la jeune fille nous préoccupe. Nous avons réalisé que la première force qu'il faudrait donner à la jeune fille, c'est la formation, l'éducation. Celle-ci passe par la gratuité de l'enseignement de base. Il y a quelques années les garçons étaient les seuls privilégiés. "
Après le lancement de l’atelier, la ministre du genre a laissé les femmes poursuivre les travaux d'évaluation et d’élaboration des propositions.
Prisca Lokale