Dans une déclaration ce samedi 13 juin dans la soirée, le Front Commun pour le Congo (FCC), coalition dirigée par Joseph Kabila, a déploré le déploiement de la police vendredi au Palais du peuple pour empêcher aux députés de se réunir.
« Le FCC est très préoccupé par le recours abusif devenu récurrent à la puissance publique (police, justice, forces de sécurité) pour régler des conflits inter ou intra-institutionnels, là où pourtant des règles du jeu claires, fixées par la constitution et les lois de la république existent », lit-on dans la déclaration du FCC.
La conférence des présidents du FCC dit se référer notamment, à la « violation intentionnelle récurrente du principe, à valeur institutionnelle, de l'inviolabilité du siège du parlement par des forces de police et des militants ou activistes des formations politiques bien identifiées, dans le dessein, bien compris, de faire obstruction aux délibérations d'une institution aussi représentative du peuple congolais et de toutes nos provinces que le Parlement ».
En définitive, le FCC exige l’arrêt immédiat de ces pratiques qui, selon lui, constituent un recul par rapport aux avancées démocratiques.
« Le FCC exige que soient immédiatement mis fin à ces pratiques de triste mémoire, qui constituent un recul par rapport aux avancées démocratiques engrangées par notre pays au cours des dernières décennies, et que leurs auteurs soient sanctionnés conformément à la loi », poursuit la même déclaration.
Vendredi, les députés nationaux ont été empêchés d'accéder au Parlement par la police, qui exécutait un ordre du conseil d'État, faisant respecter sa décision contre la tenue d'une élection pour remplacer Jean Marc Kabund-A-Kabund au poste de premier Vice-président de l'Assemblée nationale, en attendant la décision définitive de la cour constitutionnelle.