Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République démocratique du Congo, la République du Congo, la République centrafricaine et le Burundi, a été reçu ce mercredi par le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Leurs échanges ont porté sur le partenariat entre la Banque Mondiale et la RDC pendant la période de crise sanitaire du Covid 19, ses impacts sur le plan socio-économique, sur la santé publique, sur les finances publiques, ainsi que l’impact sur les ménages dans les grandes villes.
« Dans le cadre du partenariat que nous avons avec le gouvernement, je suis venu m’entretenir avec le Premier ministre de la crise COVID-19 et de ses impacts sur la RDC non seulement en terme sanitaire mais aussi en terme socio-économique. Avec le Premier ministre, nous avons tout simplement discuter de ce que il pourrait demander à la Banque Mondiale, ce que la Banque mondiale peut faire à la fois pour aider dans la réponse en matière de santé publique », a t-il dit.
Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale avait approuvé jeudi dernier un financement de 47 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA), pour financer les activités du projet de riposte d’urgence à l’épidémie de COVID-19 en RDC.
« C’est notre participation à la réponse sanitaire, mais l’essentiel des discussions a porté sur les autres aspects de la crise: l’impact sur les finances publiques, sur les ménages et les entreprises. A la Banque mondiale nous sommes en train de mettre en place des instruments qui pourraient être utiles à la RDC. Le premier ministre a pris bonne note est reviendra vers nous avec des requêtes bien précises », a t-il ajouté.
Le gouvernement se prépare à annoncer la baisse du taux de croissance économique en RDC pour cette année. Le sujet était au coeur de la réunion hebdomadaire de conjoncture économique mardi sous la direction du Premier ministre Ilunga Ilunkamba.
Pour rappel, le Comité de politique monétaire, qui avait tenu vendredi 3 avril sa 3ème réunion ordinaire, avait revu à la baisse des prévisions de croissance pour 2020 en raison principalement de l'impact négatif de cette pandémie du Covid-19 sur les secteurs d'activité économique du pays. En effet, l'activité économique devrait progresser de 1,1% contre une prévision initiale de 4,1%.