Au lendemain des mesures prises par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour limiter la propagation du Corona virus, il s'est observé à Lubumbashi, une hausse de prix du sac de farine de maïs, passé de 35 000 FC à 80 000 FC.
Le député Coco-Jacques Mulongo déplore le comportement des commerçants de Lubumbashi qui, sur pied des "spéculations de mauvais goût" ont haussé le prix de la farine de maïs.
L'élu de Lubumbashi estime que les mesures Président de la République n'ayant fermé aucune frontière d'entrée à Lubumbashi, l'attitude des commerçants lushois ne se justifie guère.
"Ça c'est dommage. Je pense même qu'il faut arrêter la vente de la farine en ce moment et voir comment discuter avec les commerçants. D'autant plus que les frontières sont ouvertes, il y aucun camion qui a été interdit d'entrer à la frontière de kasumbalesa et des différentes autres frontières. Donc, je pense que cette spéculation est de mauvais goût et sert juste a créer la confusion dans les têtes des consommateurs. Si on ne suspend pas la vente, le prix va rester le même parce que la population est entrain déjà d'acheter. Il n'y a aucune raison pour que le maïs galope alors qu'il n'y a aucun changement au niveau des taxes des importations. Il faut le gouvernement tape la main sur la table et demande à ces derniers de maintenir l'ancien prix. La mesure de fermer les frontières n'a jamais été prises par le Président de la République et donc, aucune pour hausser le prix de maïs", a dit à ACTUALITE.CD, l'élu de Lubumbashi.
Dans un communiqué publié ce jeudi 19 mars , la ministre de l'économie Acacia Bandubola met en garde ceux des
opérateurs économiques qui hausseront par spéculation les prix.
Elle promet en outre les sanctions aux récalcitrants. Elle les invite par ailleurs à faire preuve de solidarité.
Berith Yakitenge