Kabuya aux militants : « Nous sommes l’UDPS, nous ne ferons pas de compromis pour trahir le peuple »

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Augustin Kabuya, secrétaire Général a.i de l’Union pour la Démocratie et le progrès social (UDPS) a déclaré ce samedi devant les militants que l’UDPS ne fera aucun compromis avec le camp du Front Commun pour le Congo (FCC) dans le simple but de trahir la population congolaise.

« Nous avons accepté de marcher avec les amis au nom de la paix, mais nous nous sommes rendus compte que ce qu’ils ont fait avec d’autres partis politiques, c’est ce qu’ils veulent nous faire, mais nous nous sommes UDPS. Nous ne ferons pas de compromis pour trahir le peuple. Je ne suis pas entré dans les institutions parce que j’avais vu loin. Nous ne pouvons pas accepter ce qui se passe », a fait savoir Augustin Kabuya.

Le Secrétaire a.i de l’UDPS est également revenu sur la communication de la Présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda au sujet de la probable dissolution de cette institution par le Chef de l’Etat. 

« J’ai entendu une maman dire qu’elle est juriste. Mais elle ne connaît pas les notions élémentaires de droit (…). Le Président est le seul qui va présenter le bilan, il est le seul qui est le garant (…). », a réagi A. Kabuya.

Et de poursuivre : «  Le Chef nous avait demandé de prêcher la coalition, maintenant ils nous prennent pour des idiots. Ils nous promettent l’apocalypse. Nous allons tout accepter, mais pas ces bêtises. Nous ne sommes pas là pour couvrir les bêtises ».

Au cours de la 18ème Réunion du Conseil des Ministres tenue ce vendredi, le Président de la République avait réitéré sa position selon laquelle il ne laissera personne entraver, par diverses manœuvres, la concrétisation de l’aspiration du peuple congolais au changement.

D’après le compte rendu de la réunion, il a indiqué qu’il n’hésitera donc pas à prendre ses responsabilités, dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles en cas d’obstruction de son action, d’où qu’elle vienne, si on l’y poussait. Bien avant lui, les députés de Cap pour le Changement (CACH) avaient réagi à la communication de Jeanine Mabunda sur la même question de dissoudre l’Assemblée nationale.

Ivan Kasongo