RDC: L’acquisition du syllabus par l’étudiant est une nécessité et non une contrainte, rappelle le ministre de l’ESU

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Il est strictement interdit à tout enseignant de conditionner la réussite et la participation des Etudiants aux cours, aux séances de travaux pratiques, aux stages, aux interrogations et aux examens, par l’achat des syllabus ou des notes de travaux pratiques, a souligné Thomas Luhaka, ministre dans l’enseignement supérieur et universitaire.

« Cela n’est rien d’autre qu’un système de corruption et de monnayage des points qui s’est installé sous la fameuse pratique de droit d’auteur. Cette pratique reste formellement interdite », a t-il dit dans l’instruction académique de cette année.

Pour rappel, en vue de garantir le fonctionnement des Etablissements au courant de chaque année académique, le Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur et Universitaire édicte, au début de chaque exercice, une instruction académique à l’intention de la Communauté universitaire. Il s’agit d’une feuille de route que tous les responsables des Etablissements publics et privés de l’Enseignement Supérieur et Universitaire doivent impérativement maîtriser, appliquer, respecter et faire respecter, durant l’année académique concernée. 

Ainsi, il rappelle que « tout enseignant doit rédiger un syllabus pour chacun de ses cours. Il revient à la Faculté/Section et au Département de stimuler les Etudiants à se le procurer (Vade-mecum, 2014, p.125). L’acquisition du syllabus par l’étudiant est une nécessité et non une contrainte ».

Et des sanctions sont prévues: « L’enseignant réfractaire doit être sévèrement sanctionné en lui retirant la charge horaire pour une année académique avec privation de la prime local », a t-il ajouté.