La Haute Cour Militaire de la République démocratique du Congo poursuit l'examen de l’affaire mettant en cause le ministre de l’Intérieur de la province de Kinshasa, Dolly Makambo Nawezi.
A cette phase du procès, les prévenus, par le biais de leurs conseils, ont soulevé des préalables dont certains sont liés à la compétence de la Haute cour et d'autre à l'irrégularité de la procédure.
La Haute Cour Militaire n’a pas encore commencé à examiner le fond de l’affaire, c’est-à-dire, examiner le fait en vue d’aboutir à la condamnation ou à l’acquittement des prévenus.
Elle examine quelques préalables pour savoir si les règles de forme ou de procédure ont été respectées lors de l’examen de l’instruction à l'auditorat.
A la première audience, jeudi 31 octobre, le chauffeur du ministre Dolly Makambo a affirmé que ce dernier l'avait envoyé sur les lieux. Ces déclarations qui accablent le ministre ont été actées dans des PV.
Les conseils des prévenus attaquent la procédure en déclarant qu’en matière de flagrance, le prévenu doit être transféré au tribunal pour être jugé, ce qui n’est pas le cas dans cette affaire qui a d’abord été instruite à l'auditorat.
La Cour s'est retirée pour se prononcer sur les préalables soulevés, l'audience est suspendue. Après qu'elle se sera prononcée sur lesdits préalables, elle jugera de l'opportunité ou non de poursuivre avec l'instruction au fond.
Blaise Baise / Desk Eco