Gilbert Bokundu, président de l’Assemblée provinciale de la Tshopo, participe au dialogue parlementaire des champions du genre, organisé du 17 au 19 juillet, à Kinshasa, dans le cadre de la mise en œuvre d’un agenda d’égalité des sexes. A ACTUALITE.CD, il a révélé, selon lui, ce qui bloque l’émergence des femmes.
« Il y a plusieurs pesanteurs qui interviennent pratiquement par rapport à la participation de la femme. Il y a entre autres les us et coutumes, les mentalités, les religions et autres qui empêchent les femmes de pouvoir émerger », a déclaré Gilbert Bokundu.
Il ajoute : « le plus important, c’est la communication pour le changement de comportement afin d’aider la femme à émerger ».
M. Bokundu dit également se servir de cette formation organisée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour contribuer à l’émergence de la femme dans la province de Tshopo.
« Nous avons l’obligation de voir comment implémenter les champions de genre dans notre province, étant donné que le pays en soi avait déjà souscrit à des différentes lois et différents textes. Donc nous avons l’obligation d’être formé et voir comment apporter cette formation au niveau de la province », a-t-il ajouté.
Le dialogue parlementaire en matière de genre a été déclaré ouvert le mercredi 17 juillet, à Kinshasa, par la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda. Du 17 au 19, les participants vont passer en revue plusieurs thématiques relatives au leadership des élus et élues. A l’issue de ces assises, un mécanisme structurel d’appui à la redevabilité en matière du genre au sein des Assemblées provinciales dénommé “Coalition Parlementaire des Champions du genre” sera mis en place. Une feuille de route pour animer cette coalition chaque année sera élaborée.
Prisca Lokale