Réveiller la conscience des jeunes filles sur les talents qu’elles possèdent, les aider à dépasser les idées fixes de la société pour être pleinement épanouies, tels sont les objectifs révélés par Shekinah Nzo, responsable du projet “Jeunes Filles et potentiels”, initié par Talitha Koumi, une ONG qui s’installe en RDC.
Lors de la rencontre qui s’est déroulée, ce jeudi à l’hôtel Léon, dans la commune de la Gombe, Shekinah Nzo, responsable du projet “Jeunes Filles et potentiels”, initié par Talitha Koumi (termes issus de l’araméen qui signifie en français “Jeune fille lève-toi”), a fait référence à une révélation divine pour présenter son projet. Elle a ensuite développé devant la presse les grandes lignes dudit projet. "Nous croyons que la jeune fille congolaise a beaucoup de potentiels et de talents et nous voulons l'aider à les développer et les maximiser. Le peu que nous avons appris du Canada, nous voulons l’adapter aux besoins de la jeune fille congolaise. Nous devons mettre fin à certaines mentalités pour permettre à la jeune fille de s'épanouir," rapporte-t-elle.
Ledit projet vise à étudier les besoins des jeunes filles kinoises avant de s’étendre sur l’ensemble de la République. Ceci va passer par la réalisation d’un documentaire à Pakadjuma, ce quartier de Kingabwa, à Kinshasa, tristement rendu célèbre pour son commerce du sexe." Je suis née à Kinshasa mais j'ai passé 23 ans en dehors de la RDC. Avant de revenir, nous avons suivi à travers les médias et les réseaux sociaux, toutes les informations au sujet de Pakadjuma. Nous ambitionnons de travailler en partenariat avec certaines ONG déjà installées à Kinshasa pour effectuer des descentes sur le terrain afin de connaître les besoins réels auxquels ces filles sont confrontées pour les aider à réaliser leurs potentiels," a expliqué Madame Nzo.
Dimanche 23 juin, l’ONG tiendra sa première édition de l’activité “Jeunes filles et potentiels”, à Kinshasa, dans la salle de fêtes Crystal de Kintambo/Magasin à 16 heures.
Prisca Lokale