D’un pas amusé, sourire aux lèvres, sous un soleil de plomb, elle s’avance vers les jeunes rassemblés à la Place de la Gare, à Kinshasa, pour un flash-mob. Peinant à suivre la chorégraphie, la secrétaire générale de l’Organisation de la Francophonie, Louise Mushikiwabo ne semble pourtant pas intimidée par le déhanché de la jeunesse qui l’entoure. Elle se laisse entraîner par le rythme frénétique et le son endiablé de « twende basi » (Allons-y en swahili), un tube connu de toutes les discothèques kinoises.
Les autres officiels rejoignent le dancefloor improvisé : François Pujololas, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de France en RDC depuis le 5 septembre 2018, Kathryn Brahy, déléguée générale Wallonie-Bruxelles à Kinshasa, se font particulièrement remarqués dans la foule.
Un peu plus tôt dans la matinée, elle s’est entretenue avec les femmes entrepreneurs affiliées à la Fédération des Entreprises du Congo (FEC). La veille, elle avait échangé avec les étudiants de l'Université Protestante au Congo (UPC) sur l’importance du numérique pour la jeunesse et l'utilisation de la langue française.
C’est avec cette mobilisation éclair, que la secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) clotûre son séjour kinois. Elle quitte Kinshasa après avoir rencontré, depuis jeudi, plusieurs officiels congolais dont le président de la République Félix Tshisekedi.