A Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, le quartier Ndosho, situé à l’ouest de la ville, et ses environs ont été victimes des multiples attaques d’hommes armés non identifiés. Au moins 25 personnes ont été tuées par balle en l’espace d’un mois, selon la société civile. Des manifestations ont été organisées par la population pour dénoncer la flambée de l’insécurité dans cette partie de la ville de Goma. ACTUALITÉ CD a rencontré quelques rescapés.
Floribert, un jeune adolescent, porte le portrait de sa mère, Nabintu Tobis, tuée devant une pharmacie, en mars, à Ndosho, lors d’une incursion d’hommes armés alors qu’elle achetait des médicaments.Nabintu Tobis était mère de plusieurs enfants. Après sa mort, c’est sa sœur Chibalonza, la cinquantaine, venue de Bukavu, qui s’occupe des enfants orphelins.Enlevé et tabassé par des hommes armés qui avaient fait incursion dans son quartier, à Ndosho, Christian a perdu l’utilisation de sa main droite. Il est handicapé et n’est pas dans la possibilité de se faire soigner faute de moyens.Portrait d’une mère dont sa fille a été une rescapée de l’enlèvement après une nuit des massacres à Bugamba, entre le quartier Ndosho et le territoire de Nyiragongo (nord-ouest de Goma).Vue d’une maison au quartier Ndosho où au moins 25 personnes ont été tuées en l’espace d’un mois par des hommes armés.