<b>Votée le mardi dernier à l’Assemblée nationale, la loi portant statut des anciens chefs d’État élus a été élargie aux présidents de deux chambres du parlement. Elle est cependant décriée par l’opposition qui voudrait que la loi s’applique exclusivement aux anciens présidents de la république élus, comme le Sénat l’avait adoptée. Aussi, le train de vie fastueux que prévoit cette loi pour ses bénéficiaires entretiens la polémique dans la classe politique. </b>
Pour un ancien président de la République, la loi prévoit une pension spéciale mensuelle dont le montant sera fixé par le parlement, une allocation annuelle “pour services rendus”, des soins de santé pour lui, son conjoint et ses enfants mineurs, la rente de survie. Sans oublier d’autres avantages complémentaires qui comprennent entre autres, un logement décent, des passeports diplomatiques et titres de voyages pour l’ancien président, son conjoint et ses enfants mineurs, des gardes du corps et une indemnité mensuelle pour la consommation d’eau et de l’électricité.
Quant aux présidents de deux chambre du parlement, la loi prévoit une indemnité mensuelle, une indemnité de logement, une garde policière de six éléments, des passeports diplomatiques et titres de voyages par an pour eux, leurs conjoints et leurs enfants mineurs. Des frais des soins de santé et deux véhicules après cinq ans renouvelables une fois.
Les mêmes avantages avaient été prévus également pour les anciens Premiers ministres, et les anciens présidents des institutions d’appui à la démocratie avant que le projet de loi ne soit modifié par l’Assemblée nationale. D’après les modifications apportées par les députés, d’autres personnalités du régime devront bénéficier d’un décret du Premier ministre afin de jouir des certains avantages après les services rendus à la nation.
<strong>Will Cleas Nlemvo</strong>