<b>La RDC a signé ce mercredi 21 mars 2018 l’accord sur la zone de libre-échange en Afrique. C’était à l’issue du 18ème sommet extraordinaire du Conseil Exécutif de l’Union Africaine à Kigali.</b>
<span style="font-weight: 400;">C’est Léonard She Okitundu Lundula, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration régionale qui a signé cet accord au nom de Joseph Kabila dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">«Ce jour est historique. Après Addis-Abeba en 1963, Abuja en 1991, Durban en 2002, Kigali marque une nouvelle étape dans notre marche vers plus d’intégration (…) Nous avons plus de quarante pays qui ont accepté de signer l’accord sur la zone de libre-échange, nous pouvons être fiers du travail accompli »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a déclaré Moussa Faki, Président de la Commission de l’UA à l’occasion de la cérémonie de clôture.</span>
<span style="font-weight: 400;">Les consultations sur le document de l’accord ont été conduites par président du Niger, Mahamadou Issoufou depuis deux ans. Il faudra maintenant qu’au moins 22 pays le ratifient pour qu’il rentre en vigueur.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« L'intégration économique répond donc non seulement à une aspiration née du panafricanisme, mais aussi à un impératif pratique lié à la viabilité économique du continent (…). J’exhorte les États membres à signer cet instrument. Il importe que les Africains cessent d'être des étrangers sur leur propre continent, alors que d'autres y circulent librement. (…). Le moment n'est plus aux hésitations. J'appelle donc tous les États membres à signer et à ratifier sans délai l'Accord sur la Zone de libre-échange. Notre ambition doit être d'assurer son entrée en vigueur avant la fin de cette année », </span></i><span style="font-weight: 400;"> a ajouté Moussa Faki.</span>
<span style="font-weight: 400;">Aux pays qui hésitent comme le Nigéria et l’Afrique du Sud, Moussa Faki en appelle à l’esprit du sacrifice.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Au-delà des débats sur ce que certains pays pourraient gagner ou perdre dans le court terme, la vérité, statistiquement établie, est que chacun de nos États membres et le continent dans son ensemble tireront un bénéfice immense de la mise en place de la Zone de libre-échange. Feu Ahmed Ben Bella avait, en mai 1963, exhorté ses pairs à mourir un peu, sinon totalement, pour la libération de l’Afrique. Aujourd’hui, nous devons tous être animés d’un esprit de sacrifice similaire pour l’intégration du continent. Le moment n’est plus aux hésitations. Notre ambition doit être d’assurer son entrée en vigueur avant la fin de cette année »</span></i><span style="font-weight: 400;">, a-t-il plaidé. </span>
<span style="font-weight: 400;">Telle que présentée, la ZLEC devra permettre la création d’un marché de plus d’un milliard deux cents millions de personnes, avec un produit brut combiné de plus de trois milles milliards de dollars.</span>