<span style="font-weight: 400;">Le ministre des Mines, Martin Kabwelulu, vient de répondre aux accusations de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) concernant l’autorisation qu’il avait accordée à la société SICOMINES de poursuivre l’exportation des concentrés du cuivre et du cobalt.</span>
<span style="font-weight: 400;">Dans un communiqué publié le 1er décembre 2017, le ministre Kabwelulu parle d’un renouvellement du moratoire accordé à toutes les entreprises de ce secteur suite à un déficit énergétique selon l’esprit de l’arrêté interministériel signé conjointement avec le ministère des Finances. </span>
<span style="font-weight: 400;">« </span><i><span style="font-weight: 400;">Au terme de l’article 7 de ce dernier arrêté, les exportations des concentrés du cuivre et du cobalt sont interdites. Toutefois, un moratoire allant jusqu’à la résolution définitive du déficit énergétique est de nouveau accordé à tous les opérateurs miniers qui produisent du concentré de cuivre et de cobalt. En terme clair, les exportations des concentrés de cuivre et de cobalt sont autorisées, à titre exceptionnel, pour toutes les sociétés qui se retrouvent dans ce cas, tant que la problématique du déficit énergétique persiste</span></i><span style="font-weight: 400;"> », insiste le communiqué </span>
<span style="font-weight: 400;">Pour rappel, l'ACAJ avait pointé du doigt le ministre des Mines, Martin Kabwelulu, d’avoir autorisé de manière unilatérale cette société à exporter lesdits concentrés en violation de l’arrêté interministériel du 4 juin 2013.</span>
<span style="font-weight: 400;">Selon l'ACAJ, dans cet arrêté, les ministres des Mines et des Finances avaient interdit l’exportation des concentrés de cuivre et de cobalt pour permettre à la RDC de percevoir des impôts sur des produits miniers marchands à grande valeur ajoutée comme le cuivre cathodique et le cobalt métal.</span>
<span style="font-weight: 400;">De son côté, le coordonnateur des plateformes des organisations de la société civile intervenant dans le secteur minier, dont le siège est à Lubumbashi, avait émis des réserves sur les accusations de l'ACAJ. Pour Jean Marie Kabango, l’autorisation de l’exportation des concentrés de cuivre et de cobalt relève du ministère des Mines.</span>
<span style="font-weight: 400;">Willy Akonda Lomanga/ Desk Eco.</span>