Le rapport de la société civile sur l’exécution du Budget 2016 rendu possible grâce au Gouvernement et à la Banque Mondiale (COREF)

Le rapport de la société civile sur l’exécution du  budget 2016 rendu publique le 10 novembre dernier a été soutenu en amont comme en aval par le Comité d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques, Coref, à travers le Projet de Renforcement de la Redevabilité et de la Gestion des Finances Publiques, Profit-Congo, de la Banque Mondiale.

C’est ce qu’affirme à ACTUALITE.CD, le coordonnateur adjoint du Coref  Baby Vangu.

Pour lui, cette activité participe à la consolidation de la transparence des finances publiques en RD. Congo. Selon lui, à travers la réalisation de cette étude,  le gouvernement marque la manifestation de sa volonté politique en soutenant le projet PROFIT-CONGO, afin d’impliquer davantage les citoyennes et citoyens dans la gestion des finances publiques.

Toujours selon le coordonnateur du COREF,  le travail que la société civile a produit  permet  d’aider les décideurs à recentrer les priorités pour mieux faire face aux multiples enjeux qui s’imposent dans le  pays. Il estime que  la publication de ce rapport tombe à point nommé, le pays étant confronté à de nombreux défis tant politiques, économiques que sociaux.

Ainsi, il en a appelé au sens de devoir de la société civile,  de relever le niveau de sa participation à la vie publique,  en restant fixée sur l’intérêt général comme elle l’a fait  à travers ce rapport.  Les autorités de Projet Profit-Congo se disent prêt à soutenir la société civile tant que cela sera nécessaire.

Pour rappel, le rapport de la mission de contrôle citoyen de l’exécution de la loi des finances 2016 rendu public par l’observatoire de la dépense publique a démontré par exemple qu’une école de 6 salles de classe a été construite avec plus de 2,4 millions de $.  Toujours selon ce rapport certaines institutions de l’État comme la Présidence, la Primature, la Vice Primature en charge de l’intérieur et sécurité ainsi que le Sénat ont consommé en 2016 leur crédits en dépassement de plus de 100%.

<b>Willy Akonda Lomanga/ Desk Eco</b>