Rejet de la pétition contre Minaku : « Eviter le débat donne une mauvaise image du pays » (Lokondo)

Le député MP Henri Thomas Lokondo désapprouve la motion incidentielle qui a abouti au rejet, ce samedi 21 octobre 2017, de la pétition contre Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale.

<em>« Je ne suis pas de cette philosophie, de cette logique de voir toutes les pétitions et motions prises par les amis soient systématiquement arrêtées par des motions incidentielles. C’est malheureux ! J’avais des choses à dire sur la pétition, mais éviter systématiquement le débat donne une mauvaise image de l’Assemblée nationale et du pays»,</em> a dit Henri Thomas Lokondo.

Cette pétition initiée par le député Toussaint Alonga a été annihilée par une motion incidentielle du député François Nzekuye, qui affirme avoir relevé plusieurs irrégularités. Une position soutenue par ses collègues de la Majorité présidentielle.

52 députés de l’opposition avaient déposé la veille une pétition pour obtenir le départ d’Aubin Minaku du perchoir de l’Assemblée nationale.

« <em>Le président de l’Assemblée nationale bloque les initiatives proposées par les députés de l’opposition au profit des projets de loi du gouvernement. Même si les propositions ont été déposées bien avant, il accepte la constitution des commissions d’enquête mais s’abstient de programmer des rapports de susdites commissions à l’Assemblée plénière lorsqu’il se rend compte que le rapport est défavorable à sa famille politique. Les articles 146 et 147 de la constitution prévoient de mettre en cause la responsabilité du gouvernement ou d’un membre du gouvernement. En sa qualité du secrétaire général de la MP, il admet le recours au mécanisme des motions incidentielles pour faire échec à la mise en application de ces dispositions constitutionnelles »</em>, lit-on dans leur document déposé.

Vendredi 6 octobre dernier, les députés de l’opposition avaient quitté la plénière en guise de protestation contre le rejet de l’examen des motions de défiance contre les ministres de l’Intérieur, Ramazani Shadary, et de la Justice, Thambwe Mwamba, par une motion incidentielle du député MP Zacharie Babaswe.

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