La première journée du forum sur la réforme du système fiscal de la RDC a été marqué par des riches interventions des plusieurs personnalités politiques, économiques, scientifiques ou encore émanant de la société civile. On a été des divergences des points de vue sur le monde de gestion des régies financières à mettre en place pour une meilleure optimisation des recettes. Mais deux approchent se dégagent pourtant. Les uns estiment qu’il faut fusionner les trois régies financières à savoir La DGDA, La DGI et la DGRAD et en faire une seule institution mais que chaque régie pourrait continuer sa mission en tant que Direction. Les autres estiment qu’on pourrait les garder dans leur configuration actuelle mais de se focaliser plutôt sur la baisse du niveau des prix des taxes et leur nomenclatures.
Pour le professeur Mokoko Samba directeur Général de la société commerciale des transports et des ports SCTP et modérateur du jour, le vrai problème doit se situer au niveau de la vision et de la mission que le pays a des taxes et impôts :
« <i>Les travaux de cette première journée ont mis en évidence un certain nombre de problème. Il n’y a pas un système avec des objectifs clairs conçus sur la base d’une vision claire. Il faut proposer l’ébauche d’un système cohérent. Ce n’est pas mission de ce forum de concevoir cette vision de développement. Mais il est bon de relever les incohérences et chercher à apporter de solution. La douane doit participer au développement industriel du pays. Donc il faut aller dans la direction ou on se dit comment on peut modifier le tarif douanier pour encourager la transformation des industries locales pour que le commerce transfrontalier ne puisse pas peser sur le pays et que nous devenions des consommateurs de ce qui est produits dans la région parce que nous sommes membre de plusieurs organisations sous régionales ». </i>A affirmé le professeur Mukoko Samba.
Pour sa part Leny Ilondo acteur économique et Exécutive Coorporate Affaire de PPC Barnet estime qu’il faut d’abord définir ce que l’on veut atteindre comme objectif.
<i>« L’état doit destinés les recettes des impôts et taxes au service publics en mettant en place des infrastructures, des écoles, des hôpitaux et autres. Et pour y arriver il faut avoir une fiscalité participative, sans les impôts, sans la production il n’y aura jamais de développement. Il faut définir la vision et il faut définir l’objectif et il faut mettre en place un système simple dans lequel les contribuables, les assujettis se reconnaissent et trouvent que les procédures sont simplifiées et ils vont eux même par un esprit de civisme payer les impôts parce que tout le monde en bénéficie. L’argent n’est pas destiné à payer les salaires mais participe au développement de l’intérêt général ».</i>
De son côté le gouverneur du Nord Kivu Julien Paluku plaide sur la visitation de l’ordonnance portant nomenclature des taxes parce que cette ordonnance a créé cinq niveau de perception des impôts.
<i>« Le premier niveau c’est le pouvoir central, le deuxième niveau c’est le niveau provincial, le niveau urbain c’est-à-dire la ville, quatrième niveau la commune, il y a le niveau de secteurs et des chefferies. Vous voyez qu’il y a ces cinq niveaux qui concernent les contribuables. le contribuable a en face de lui des percepteurs qui viennent de ces cinq niveaux pour lui tirer de l’argent qui doit servir à la nation alors que la nation est unique. Nous devons réfléchir par rapport à cette ordonnance loi qui a été voté par le parlement pour arriver à une nouvelle loi souple</i> ». <b> </b>
<b>Willy Akonda Lomanga / desk Eco </b>