Le ministre d’État en charge de l'économie nationale, Joseph KAPIKA, demande aux régies financières et autres entreprises publiques (OGEFREM, DGDA, OCC, FPI, etc) de prélever un petit pourcentage sur les fonds qu’elles collectent pour le compte du trésor public et de le verser dans la caisse de l'État qui sera mise en place en vue de mobiliser des ressources pour la prise en charge de l'assainissement et la protection de l'environnement dans tout le pays en général et dans la ville de Kinshasa en particulier.
Demande formulée au cours d’une séance tenue le mercredi 06 septembre 2017 dans son cabinet avec les responsables de ces institutions.
Pour le ministre Kapika cette disposition ne concerne pas la population, ni les opérateurs économiques mais concerne des entreprises et régies financières. Cette Taxe ne doit en aucun cas être insérée dans la structure des prix à la consommation. Pour lui, l’objectif est d’assainir la ville de Kinshasa et le pays entier dans un meilleur délai.
Une commission technique a été mise en place pour réfléchir sur les modalités de la mise en application de cette recommandation.
Au mois de février dernier au palais de la Nation, le chef e l’État a fait des recommandations aux membres du gouvernement pour que la taxe d'assainissement soit insérée dans la structure des prix des produits plastiques ou conditionnés en emballages plastiques et son taux a été fixé à une faible hauteur de 8$ par unité de tarification.
<b>Willy Akonda Lomanga / Desk eco</b>