Le tribunal militaire de Mbuji-Mayi (Kasaï-oriental), a abandonné samedi 24 juin 2017 les charges de crime de guerre contre sept éléments FARDC poursuivis après un massacre présumé de civils révélé dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">"Le tribunal militaire a disqualifié les infractions de crimes de guerre par meurtre, crimes de guerre par mutilation, crimes de guerre par traitements cruels, inhumains et dégradants et refus de dénonciation d'une infraction commise par des justiciables de juridictions militaires" retenues par le parquet militaire, a déclaré Me Jimmy Bashile.à nos confrères de l'AFP.</blockquote>
Les sept soldats ne seront plus poursuivis que pour meurtre, dissipation de munitions et outrage", a ajouté la même source.
C’est en mars dernier que l’auditorat général avait engagé des poursuites contre les militaires FARDC, un mois après la diffusion de la vidéo mettant en scène les hommes en tenue des FARDC tuant à bout portant des civils identifiés à des miliciens de Kamwina Nsapu.