La République démocratique du Congo et le Rwanda sont suffisamment avancés dans la certification des minerais parmi les 12 pays de la Conférence Internationale sur la Région de Grands Lacs (CIRGL).
C’est ce qui ressort de la conférence régionale sur la domestication du protocole de la CIRGL de lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles organisée du 22 au 24 mars 2017 à Kinshasa.
Pour Emile Nyanguile, conseillère chargée du genre et des questions juridiques au Mécanisme National de coordination de la CIRGL/RDC et point focal juridique de la RDC pour le suivi du protocole de la CIRGL, le Burundi et l’Ouganda sont aussi avancés dans ce processus.
Ce mécanisme prévoit entre autre la certification par les pays membres, des minerais sources de conflit appelés trois T et l’or. Il s’agit du Coltan, l’étain et le tungstène.
Concernant la RDC, plus de 5 000 certificats ont été émises dans le cadre de la traçabilité de minerais. Le Rwanda et le Burundi par contre ont déjà mis en place leur mécanisme d'alerte rapide. Ce mécanisme consiste à inciter la population et les agents œuvrant aux frontières à dénoncer toute production ou sortie illégale de ces minerais. Les Etats devraient aussi mettre en place une base des données et les harmoniser pour ne pas créer des conflits entre les Etats membres.
Les initiatives régionales sur la lutte contre l’exploitation illégales des ressources naturelles prévoient :
-La certification régionale des minerais
-L’harmonisation des lois internes de chaque pays pour les mettre au même niveau que le protocole sur l’exploitation illégale
-La formalisation du secteur artisanal en les incitants à se regrouper en coopérative.
-L’adhésion à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) -
-La constitution d’une base des données
-La mise en place d’un mécanisme d'alerte rapide.
Les secrétaires généraux des mines de 12 pays membres de la CIRGL ont été invités à inciter leurs Etats respectifs à se conformer aux lois la domestication du protocole de la CIRGL de lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles
Willy Akonda Lomanga, Desk Eco