M23 : Julien Paluku accuse certaines autorités ougandaises de complicité - AUDIO

Le gouverneur du Nord-Kivu dénonce une nouvelle activité des combattants M23 contre la RDC à partir du territoire ougandais et l’attitude de l’Ouganda qui vise à déstabiliser la partie orientale du pays.

<em>«Je voudrais devant toute l’opinion nationale et internationale confirmer que Makenga et tous les éléments ex-M23 ont fui de milieux où ils étaient hébergés en destination de la RDC pour vouloir attaquer encore une fois le pays. Et ce matin on vient d’arrêter certains d’entre eux du côté du territoire ougandais à Kisoro avec 7 armes AK 47, et 1 PKM, c’est une arme d’appui, comme pour confirmer que cette entreprise meurtrière a été encore une fois montée à partir de l’Ouganda. C’est ici l’occasion de dénoncer cela, même pour dénoncer les autorités ougandaises qui laissent faire ce genre d’activité (...) cette fois ci c’est confirmé qu’il y a plus de 30 personnes armées qui ont quitté l’Ouganda et qui voudraient rassembler tous les autres (...)»,</em> a dit l’autorité provinciale dans une communication ce dimanche 15 janvier 2017 à la presse à Goma.

Le gouverneur Paluku dit que cet acte n’est pas synonyme de la «faiblesse» de l’Etat congolais.

<em>«Je suis gouverneur de la province du Nord-Kivu, lorsque j'ai des informations vérifiées qu’il y a des gens qui viennent nous attaquer je dois informer toute l’opinion nationale et internationale. Donc jusque-là il n’y a pas encore un sentiment d'incapacité parce que nous ne sommes pas encore sur la ligne de front pour nous affronter et mesurer le rapport des forces. J’ai tenu à l'annoncer pour que nos forces armées et tous les services soient en alerte de manière à nous préparer à affronter ces aventuriers qui viennent nous attaquer (...)</em>

Julien Paluku ajoute que la RDC va s'engager sur trois fronts pour mater cette rébellion.

<em>« Maintenant toute la machine est en marche. Il y a beaucoup de de fronts: le front politique, le militaire et le front diplomatique. Tous ces trois fronts sont déjà engagés. Il y a une lettre qui est en préparation pour saisir le mécanisme conjoint de vérification pour que le long des frontières même du côté ougandais qu’on aille vérifier effectivement ceux qui ont été attrapés (...),</em> a-t-il ajouté.

Vous pouvez suivre ces propos reccuiellis par Patrick Maki <a href="https://soundcloud.com/actualitecd/m23-julien-paluku-accuse">ici.</a&gt;

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