L'Association Africaine des Droits de l'Homme (ASADHO) affirme suivre de près l'évolution du processus électoral, notamment les opérations d'enrôlement des électeurs lancées depuis le 05 janvier 2017 à Beni, dans la province du Nord Kivu.
L’Organisation de Défense des droits de l’homme qui salue les opérations d'enrôlement dans cette partie du pays, indique avoir relevé certaines irrégularités qui méritent d'être corrigées par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) afin de crédibiliser le processus électoral.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-center width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="center" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">«Au nombre de ces irrégularités, l'Ong note par exemple le fait qu'il n'y ait pas des transparences dans la paie des per diem des membres des centres d’inscription. Le montant varie selon le lieu où l'on preste . Pour ceux de Béni, le montant touché est de 85$ alors que ceux des territoires ont touché soit 45 000 FC, 54 000 FC ou encore 75 000 FC. ceux qui n'avaient pas satisfait lors du test de recrutement en 2016 ont été retenus pour travailler laissant de côté ceux qui avaient réussi»,</span></i><span style="font-weight: 400;"> indique l’ASADHO.</span></blockquote>
L’ASADHO recommande une enquête «sérieuse» quant à la vérification des listes des membres du centre d'inscription, des sanctions contre les coupables, la responsabilisation des chefs d'antennes dans le recrutement mais aussi l'implication de la CENI et des organisations locales dans la sensibilisation de la population sur le processus électoral.
Rachel Kitsita