Le feuilleton « 141 millions USD du Fond de Promotion de l’Industrie (FPI) » jamais remboursés par ses débiteurs pourrait connaitre un nouvel épisode dans les jours à venir. Le nouveau ministre de l’Industrie, Marcel Ilunga, s’est engagé à s’investir pour que soit accordé, au FPI, le « Privilège du Trésor », en vue de permettre à cette institution d’opérer un recouvrement efficace des crédits octroyés aux opérateurs économiques. Il l’a dit ce mardi 27 décembre 2016 au Cercle de Kinshasa à l’occasion de l’ouverture de l’atelier des directeurs centraux, provinciaux et chefs d’agences du FPI.
L’objectif de cette session, selon le directeur général de cette institution, Patrice Kitebi, est de lever les meilleures options qui puissent stabiliser, puis redresser l’institution afin d’assurer sa pérennité.
Ancien député, l’actuel ministre de l’Industrie a déjà fait savoir sa volonté de doter le FPI d’un certain nombre des dispositifs législatifs pour lui donner ce qu’on appelle le ‘Privilège du Trésor’. Ceci lui permet d’ester en justice et de contraindre, comme le font les autres administrations de cette nature comme la DGI, les débiteurs indélicats à rembourser ou donner le pouvoir au FPI de se saisir des biens mis en caution, beaucoup plus rapidement. « Je m’engage à surveiller les opérations de financement initiées ou passant par le gouvernement de la République pour que ces dernières répondent aux conditions requises d’éligibilité » a-t-il promis.
Il convient de noter que cette session qui va se clôturer le 29 décembre 2016 fait suite à un état des lieux initié par l’actuel comité de gestion qui a pris ses fonctions le 24 novembre 2016. « Le constat qui se dégageait déjà de ce diagnostic sommaire est que la situation de l’entreprise n’est guère reluisante » a indiqué à cette occasion Patrice Kitebi, qui a profité de l’occasion pour exhorter ses collaborateurs à prendre des mesures draconiennes s’imposant pour redresser la barre et assurer son avenir.
<strong>Tchèques Bukasa</strong>