Lambert Mende, ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, s’est dit satisfait de l’accord politique signé le 18 octobre 2016 à la Cité de l’Union africaine à l’issue du Dialogue politique. Il s’est confié notamment au micro ACTUALITE.CD de Stany Bujakera Tshiamala.
<strong>Prévu pour deux semaines, le dialogue a duré un peu moins de deux mois. Vous êtes satisfaits de l’accord ? </strong>
Nous sommes très satisfaits. Il y a des forums qui ont duré plus longtemps que celui-ci, mais nous avons abouti. C’est l’essentiel. Nous avons abouti aux résolutions qui concernent les aménagements concernant le processus électoral. Aujourd’hui, le peuple congolais a la preuve que les 300 délégués qui sont réunis ici sont venus pour résoudre les difficultés liées au processus électoral et pas pour autre chose. On nous a pourtant accusé de tous les péchés d’Israël.
<strong>Quid de l’application ?</strong>
Toutes les institutions chargées de l’application sont ici : la CENI, l’Assemblée nationale, le sénat et le gouvernement. Le problème de mise en œuvre ne se pose pas vraiment.
<strong>Comment vous allez faire avec notamment la chute des cours des matières premières ?</strong>
Il va falloir des sacrifices. Le peuple congolais devra être prêt à faire des sacrifices. La démocratisation du pays est une priorité. Il est important que certaines autres priorités y soient sacrifiées. Les hommes politiques qui sont ici doivent jouer un rôle de leader et non de suiveur. Il faut expliquer au peuple que les sacrifices s’imposent si nous voulons nous donner des institutions démocratiques. Il y a un prix à cela.
<strong>Et la place de ceux qui ne sont pas signataires de cet accord ?</strong>
Ils peuvent rejoindre l’accord au niveau où ils voudront. Nous avons décidé qui ceux qui ont participé à ce forum auront leur place dans le prochain gouvernement. Il est naturellement que ceux qui joindrons à l’accord y trouveront la place.
<strong>Le gouvernement est démissionnaire ?</strong>
Je n’ai pas dit cela. Le comité de suivi n’a pas encore tenu sa première réunion ? Attendons. Chaque chose viendra en son temps.
<strong>La date du 19 septembre, comment vous la voyez ?</strong>
C’est une date comme une autre. Je pense que c’est la fin constitutionnelle du mandat constitutionnelle. Heureusement que le constituant avait prévu qu’il n’y ait pas de possibilité de vide à la tête de l’Etat ? Beaucoup de ceux qui ont rédigé ce passage de la constitution sont au Rassemblement. Ils sont pris à leur propre jeu et essayant de dire le contraire de ce qu’ils avaient à dit à la rédaction de cette constitution. Il n’y a pas de vide juridique. Le ciel ne tombera sur la tête de personne. Le président restera en fonction jusqu’à l’installation du nouveau président (…). Ce n’est pas un régime spécial parce qu’il est prévu dans la constitution.
<a href="https://soundcloud.com/actualitecd/lambert-mende-la-democratie-a">Une interview à suivre intégralement ici.</a>
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