Dans un communiqué rendu public mercredi dernier, le ministère provincial des infrastructures, travaux publics et affaires foncières exige « demande et autorisation préalable » avant toute implantation de pylônes, antennes relais, installations de transmission, câbles fibre optique ou tout autre équipement technique de télécommunication dans l’espace public.
Cette décision fait suite à un constat. à Kinshasa, ces antennes et câbles sont implantés jusque dans l’enceinte des parcelles, exposant ainsi les habitants aux effets nocifs des ondes électromagnétiques. L’hôtel de ville, lui, veut y instaurer l’ordre.
A défaut de se conformer à cette mesure de l’hôtel de ville, qui s’inscrit dans le respect strict de la constitution ainsi de la loi n°08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces, il est prévu « des sanctions administratives et à des mesures de démantèlement forcé. »
« Toute installation ou occupation de l'espace public effectuée en dehors de la procédure légale en vigueur expose son auteur à des sanctions administratives et à des mesures de démantèlement forcé, sans préjudice des poursuites prévues par les textes en vigueur. Le Ministre invite donc les opérateurs du secteur des télécommunications et TIC à se conformer strictement à la présente réglementation », lit-on.
Dans plusieurs communes de la ville de Kinshasa, en effet, des propriétaires font louer à des sociétés de télécom des pans considérables de leurs parcelles en vue de l’installation des antennes communément appelées « antennes de réseau », ce, à proximité des domiciles.
Samyr LUKOMBO