Une station-service Engen à Kinshasa
Depuis le début de la semaine, de longues files de véhicules sont observées devant les stations-service de Kinshasa, laissant croire à une pénurie de produits pétroliers. Il n’en est rien. Il s’agit, en réalité, d’un cas de vandalisme : des individus inciviques ont perforé, samedi dernier, une canalisation appartenant à la société SEP Congo, provoquant l’arrêt temporaire du pompage sur le pipeline 66. C’est ce qu’a dénoncé la ministre des Hydrocarbures dans un communiqué officiel.
« Cette situation résulte d'un arrêt momentané du pompage des produits pétroliers sur le pipeline 66 de Sep Congo, ce, à la suite d'actes de vandalisme des personnes inciviques et malveillantes, perpétrés dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 octobre 2025, en perforant la canalisation afin d'en retirer les produits en cours d'acheminement vers le dépôt de SEP CONGO de la ville de Kinshasa », lit-on dans un communiqué signé par Acacia Bandubola, mercredi.
La ministre, qui déplore, en plus de l'arrêt du pompage des produits pétroliers, la perturbation de leur distribution dans les stations-service pendant 48 heures, soit deux jours, rassure que les équipes techniques de ladite société pétrolière ont « obturé les fuites et remis le pipeline en service depuis. »
« Dès ce jeudi 23 octobre 2025, la situation reviendra à la normale dans toutes les stations-service de la ville. A l'incident décrit ci-dessus s'ajoute la rénovation des quelques stations-service à travers la ville, réduisant la capacité de desserte, a-t-elle expliqué.
Samyr LUKOMBO
