Tshopo : absence des militaires et policiers constatée depuis plus de cinq mois à Lowa

Photo ACTUALITE.CD.

Le secteur de Walengola-Lowa, dans le territoire d'Ubundu, demeure sans forces de l’ordre et de sécurité depuis plus de cinq mois. Selon les autorités locales, les FARDC ont quitté Lowa lors de l'occupation de Bukavu par les rebelles de l’AFC/M23.

Ensuite, les policiers ont fui l'entité après une bavure. Selon l'administrateur du territoire d’Ubundu, Verdoth Yamulamba, un policier avait tiré à bout portant sur un jeune homme. Ce dernier a perdu la vie sur le champ. Dans sa vengeance, la population a tué le commandant de la police à Lowa, avant d'incendier le camp policier.

« Tous les policiers étaient poursuivis et avaient pris fuite. Et ils ne sont plus revenus », a dit à ACTUALITE.CD, Verdoth Yamulamba qui craint pour la sécurité de ses administrés.

« De Lowa jusqu'à Ubundu centre, 300 kilomètres, il n'y a pas de militaires, il n'y a pas de policiers. Notre crainte est que l'axe fleuve soit resté vide, sans sécurité. Nous craignons que les ennemis de la République puissent nous infiltrer », a-t-il ajouté.

Lowa ouvre la province de la Tshopo à celle du Maniema via Punia. D'autres voies amènent jusqu'à Lubutu. La sociologie civile de Lowa rapporte une insécurité grandissante. Seuls les services administratifs sont en fonction mais sans force.

Les autorités provinciales ont été saisies. Les commandants FARDC et PNC à Ubundu centre ont déjà sollicité des effectifs pour sécuriser Walengola-Lowa.

Gaston MUKENDI, à Kisangani