Le parti politique Envol a marqué sa rentrée politique par une rencontre de ses cadres et militants, avec pour objectif de redynamiser ses structures et réaffirmer sa vision. À cette occasion, son Secrétaire général, Rodrigue Ramazani, a pris parole pour réagir à l’actualité politique, notamment aux pétitions visant plusieurs membres du Bureau de l’Assemblée nationale.
Pour lui, ces manœuvres parlementaires illustrent un décalage préoccupant entre les préoccupations des dirigeants et les attentes réelles de la population.
« Ce qui se passe à l'Assemblée nationale, c'est désolant, c'est vraiment le cadet des soucis de la population. Notre peuple attend des solutions à la crise sécuritaire du pays et à la crise multiforme que nous vivons », a-t-il déclaré.
Me Ramazani a rappelé que la priorité devrait être donnée à la restauration de l’autorité de l’État et à l’amélioration des conditions de vie de la population.
« Nous rappelons à ceux qui tiennent le pouvoir que ce pays est divisé et que l'autorité de l'État ne s’applique pas dans certaines parties de la République. La situation sociale est intenable », a-t-il ajouté.
Au-delà des critiques, le Secrétaire général de l’Envol a livré un message de mobilisation aux militants. Il a insisté sur la nécessité de renforcer l’engagement politique et de préparer l’avenir du parti.
« Nous demandons à nos militants de reprendre les chemins du militantisme et de renforcer encore le combat, car nous devons conquérir le pouvoir et faire appliquer la refondation du Congo », a-t-il lancé, avant de souligner l’attente d’une prise de parole imminente du Président national du parti devant les Congolais.
Pour le contexte, lors de sa prise de parole devant la foule qui a débordée au point de bloquer le passage sur l’avenue de l’Enseignement, le public a unanimement interrompu le discours du SG de l’Envol pour exiger la prise de parole de Delly Sesanga qu’il affectionne.
Les participants ont réclamé que l’homme de la Réfondation du Congo se rende à Matete dans le district de Funa et Kitambo à Kinshasa.
Comme Jean-Baptiste, Me Rodrigue a promis à ses compagnons de transmettre le message à qui de droit.
Bien avant sa prise de parole, Graziani Tshibangu, Coordonateur provincial-Kinshasa et Jocelyne Dena,Porte-parole du parti avait pris parole devant la foule.
D’une seule voix, ils ont notamment condamné l’arrestation arbitraire de leur compagnon Merdi Masengo de Camp Luka dont ils exigent la libération sans condition.