Le vice-premier ministre chargé de budget, Adolphe Muzito, s'est entretenu mercredi avec les partenaires techniques et financiers de la RDC, dont le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), L'UE, L'UA et l'AFD.
À près de 3 semaines du bouclage du projet de loi de finances, ces derniers veulent accompagner le gouvernement congolais à redoubler la transparence en vue de capter les recettes existantes.
La réunion, tenue en présence du ministre d'État chargé du plan et de la coordination de l'aide au développement, avait pour objectif principal, à en croire le service de communication du budget, de finaliser les arbitrages techniques dans le cadre du bouclage du projet budgétaire, dans une démarche de transparence et de coopération entre le gouvernement et ses partenaires dans le but d'assurer la crédibilité, la soutenabilité et l'inclusivité du futur budget.
"Le Vice-premier ministre nous a présenté la projection budgétaire pour 2026, avec naturellement un budget à la hausse, y incluant les recettes à la hausse, avec une perspective 2024-2028 de recettes qui doubleraient la période précédente", a indiqué Fabrice Basile, chargé d'affaires ad intérim de la délégation de l'UE.
Et d'ajouter :
"Naturellement, en tant que partenaire, nous sommes là pour soutenir la RDC dans les réformes qu'elle conduit. Nous avons fait part naturellement de certaines de nos préoccupations, qui vont dans le sens d'augmenter la transparence des exercices pour les recettes, de manière à capter les recettes qui existent dans le pays, mais aussi de manière à avancer... Donc, nous serons là en tant que partenaires, pour pouvoir les accompagner au mieux. ”
D'après le chargé d'affaires ad intérim de l'Union européenne, Adolphe Muzito a exprimé sa volonté de pouvoir travailler de concert avec les partenaires techniques et financiers de la RDC pour accompagner la vision de l'exécutif: “développer le pays, accompagner les populations dans le désenclavement du pays. ”
Après échange, les partenaires techniques et financiers ont salué ce qu'ils ont appelé “l’approche participative” et exprimé leur disponibilité à accompagner le pays dans la mise en œuvre des réformes budgétaires ambitieuses, engagées sous le leadership du nouveau Gouvernement.
Parmi les partenaires techniques et financiers présents à cette concertation avec le VPM Adolphe Muzito, figurent, entre autres, le FMI -Fonds monétaire international-, la BM -Banque mondiale-, la BAD -Banque africaine de Développement-, l'UE -Union européenne-, l'UA -Union africaine-, Enabel, GIZ et l'AFD -Agence française de Développement-.
Conformément à la Constitution, le projet de loi de finances de l'année à venir est déposé au bureau de l'Assemblée nationale le 15 septembre de l'année précédente. Après son adoption par la chambre basse du parlement, il est envoyé au Sénat pour seconde lecture avant sa promulgation par le président de la République.
Samyr LUKOMBO