Les Léopards U17 ont mordus à l’hameçon ce mercredi 19 février 2025 au terrain annexe de la réunification de Bepanda de Douala pour leur deuxième sortie au tournoi zonal de l’union des fédérations de football d’Afrique centrale (UNIFFAC) comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc de la catégorie. Les fauves de Bamara de la RCA les ont surpris désagréablement avec un (3-2) à l’arrivée au bout d’un ascenseur émotionnel.
Ces Léopards cadets ont passé un mercredi amère. Annoncés pourtant favoris sur papier en raison de leur victoire sur les Panthères U17 du Gabon (3-1) dimanche dernier, ils étaient à 90 minutes d’une qualification historique au royaume chérifien en une phase finale de la CAN U17. Sur le terrain, l’enjeu l’emportait sur le jeu. Face à des centre-africains ragaillardis, les congolais ont multiplié : des mauvais choix dans les derniers gestes, des fautes bêtes dans les 15 dernières mètres, des sorties hasardeuses, de l’imprécision dans leur alignement, emplacement, remplacement et marquages de zones. Ils se sont remis coup sur coup à Exaucé Tyty Wazafa qui, chaque fois que les Barama prenaient l’avance au score ; bottait deux penalties (45+1, 54’) pour remettre les pendules à l’heure. Le jeune métronome, visiblement la révélation de la compétition, continue à écrire sa légende avec 5 buts en deux sorties seulement, pointant à la deuxième marche du royaume des buteurs. « Nous allons l’encadrer et faire son suivi. On le fera au mieux pour sa performance future », a promis Etienne Dianda en conférence de presse d’après match.
Pour le sélectionneur national « c’était un très bon match. On a senti que la jeunesse s’est rencontrée. Il y avaient de bonnes choses de deux côtés. la RCA a eu de marquer plus que nous. On accepte cette défaite sportivement. Sur le plan physique, les joueurs étaient prêts. Néanmoins c’est sur le plan psychologique, non. Après avoir raté plusieurs, j’ai senti qu’ils n’y ont plus cru, il a fallu les rémobiliser psychologiquement pour qu’ils gardent la tête haute. Ils ont essayé malheureusement l’adversaire a marqué plus que nous », a-t-il constaté.
L’engagement, l’intensité misent en concert par la RCA leur a fait submerger. Perdus, ils n’ont su répéter les mêmes combinaisons, réussies face au Gabon. Conséquence : ils auront été en réaction en deux reprises sans bien contenir les ardeurs des Centre-africaines. Ils n’auront jamais eu l’ingrédient magique pour réussir le but du 3-3 qui les qualifierait mathématique bien avant les troisièmes et dernières journées, prévues samedi. Un score de parité a priori, les aurait remis à la longueur de 4 points au total pour faire l’essentiel.
Ce sont les Barama qui prennent une avance très considérable au classement en dépit de leur différence des buts calamiteuse de -8. La loi de la confrontation directe étant de vigueur pour ce mini-championnat, leurs ferrai envoler directement au Maroc en cas d’une victoire face au Gabon : déjà éliminé de la course. « la fois passée on a gagné, eux, avaient perdus. Fair-play oblige, nous acceptons le résultat », reconnaît sportivement le sexagénaire.
Les Léopards tremblent. Leur destin dépend d’une contre performance centre-africaine. Ils se feront revigorés en cas d’un match nul ou d’un revers des fauves des Barama devant les Gabonais. Ce sera un week-end de tous les enjeux et des dangers. Les Panthères qui n’ont plus rien à perdre visiblement, joueront à 13h pour sauver leur participation. En 17 éditions, la RDC n’a aussi jamais été toute proche d’une qualification comme, elle l’aura été cette année.
La préparation mode urgence est à la base des imperfections déceler supra. Cette génération réunie ensemble à peine 12 jours alors que leurs futurs adversaires des Lionceaux indomptables du Cameroun sont au vert depuis novembre. « On va remobiliser les enfants. Je crois, ils vont être prêts pour le Cameroun bien qui commencent forts, nous allons les prendre comme ils viendront », prévient Dianda. Ce sont des Camerounais : meilleure attaque du tournoi avec 16 buts qui ne font qu’une bouchée sur leur passage.
Jenovic Lumbuenadio