Pré-sommet de la GIMAC : Rose Kahambu Tuombeyane appelle à des mesures concrètes pour les victimes de violences à l’Est de la RDC

Photo/ Droits tiers
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Il s’est tenu du 7 au 8 février 2025, le pré-sommet de la Gender Is My Agenda Campaign (GIMAC) à Addis-Abeba, la capitale de l'Éthiopie. 


Des acteurs de la société civile, des décideurs politiques et des organisations engagées pour la justice et les réparations en faveur des femmes et des filles africaines ont pris part à ce 41e atelier consultatif.


Prenant la parole, Rose Kahambu Tuombeyane, militante des droits humains et représentante de la République Démocratique du Congo à ces assises, a plaidé en faveur de la paix, de la justice et des réparations pour les femmes et les filles victimes des violences liées à l’agression rwandaise et aux massacres des ADF dans l’est de la RDC.


Elle a éclairé l’opinion sur la situation sécuritaire préoccupante au Nord-Kivu et en Ituri, ainsi que sur son impact dévastateur sur les droits des femmes, notamment les violences sexuelles, les déplacements forcés et les violations massives des droits humains. Elle a appelé à l’instauration de mécanismes de justice et de réparations adaptés aux réalités des victimes congolaises.


Dans son discours, Rose Kahambu Tuombeyane a insisté sur la nécessité d’un engagement fort des institutions régionales et internationales pour garantir une réponse efficace face à ces crises, tout en appelant à une meilleure prise en compte des voix des femmes issues des zones en conflit dans les décisions stratégiques.
Elle a aussi mis en avant l’urgence d’actions concrètes pour que la justice et les réparations ne restent pas de simples promesses.


L'atelier s’est déroulé sous le thème : "Promouvoir l’Agenda de la Justice et des Réparations pour les Femmes et les Filles Africaines", un thème qui s’inscrit dans la continuité de celui de l’Union africaine pour 2025 : "Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par le biais des réparations". Ce rendez-vous a permis aux participants de mettre en lumière les défis persistants entravant l’égalité des genres, tout en explorant des solutions concrètes pour garantir des réparations justes aux femmes et aux filles du continent.
Les discussions qui ont eu lieu lors de cet atelier fourniront une base pour les prochaines initiatives en faveur des droits des femmes sur le continent africain.


Nancy Clémence Tshimueneka