La RDC vit une situation sécuritaire de plus en plus dégradante depuis fin janvier 2025. Avec l’assaut des assaillants sur la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Les rebelles du M23 et de l’AFC, soutenus par le régime de Kigali, ont défié l’armée jusqu’à la prise de la ville, un nouveau site dans la liste des localités déjà conquises ces dernières années. Cependant, la situation humanitaire, économique, sanitaire sont aussi au très bas de l’échelle.
C’est alors que se pose la question des leaders d’opinion, que disent-ils ?
Sur le plan politique, le côté pouvoir, le Président de République s’est lui-même déjà exprimé sur la question. Dans son adresse à la nation, il a annoncé notamment annoncé la réduction du train de vie des institutions, une reponse vigoureuse et a appelé la communauté internationale à mieux agir que ce qu’elle a fait jusqu’à présent. Félix Tshisekedi a promis de ne rien lâcher, se battant jusqu’à la victoire finale contre l’ennemi.
Le ministre de La Défense, Guy Mwadiamvita, s’est adressé aux FARDC leur donnant toute l’assurance et la force de résister. Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement a de nouveau désigné le Rwanda comme agresseur non sans demander des sanctions directes de la communauté internationale. La ministre des affaires étrangères a écrit aux clubs de football Paris-Saint Germain, Arsenal et Bayern de Munich de rompre le partenariat avec la marque Visit Rwanda relativement avec cette situation dont ce pays voisin de la RDC est à la manœuvre.
Côté opposition, la faute est rejetée au pouvoir pour sa “fébrilité” depuis bien des années. Fayulu, Katumbi, Mukwege, Sesanga prennent part pour les FARDC non sans dénoncer des anomalies en internes. La société civile quant à elle évoque la dégradation de la situation humanitaire et plaide pour que la population ne soit pas là plus grande perdante à l’issue de cette situation chaotique.
Mardi 28 janvier dernier, Kinshasa était à l’arrêt suite aux manifestations qui ont émaillé la capitale congolaise. Des dégâts matériels ont été enregistrés notamment dans certaines ambassades des pays occidentaux alors que la cause noble de ces marches étaient la solidarité avec la population de la partie Est de la RDC et la protestation contre l’invasion rwandaise.