Peine de mort confirmée en appel pour Jean-Jacques Wondo : fustigeant le verdict, sa famille et ses proches promettent de poursuivre le combat

Jean-Jacques Wondo
Jean-Jacques Wondo

La famille de Jean-Jacques Wondo ainsi que ses proches disent avoir appris avec déception et douleur la confirmation en appel de sa condamnation à mort dans l’affaire sur la tentative de coup d’Etat et l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe en mai 2024. En réaction, ils promettent de poursuivre le combat jusqu’à obtenir sa liberté. 

« Malgré cette issue dévastatrice, nous, sa famille et ses proches, réaffirmons avec force notre détermination à poursuivre le combat jusqu'à ce que Jean-Jacques recouvre sa liberté. Nous savons qu'il est innocent, et nous continuerons à tout mettre en œuvre pour le prouver. Cette injustice ne nous brisera pas, mais renforcera notre volonté de nous battre jusqu'au bout », lit-on dans un communiqué ce lundi. 

Pour la famille du condamné et ses proches, ce verdict est “inattendu” et “contraire à toutes les attentes”. Ils dénoncent cette décision qui, pour eux, “bafoue non seulement la justice mais également les droits fondamentaux de Jean-Jacques”.

Ils lancent aussi un appel aux autorités belges et à l'Union européenne pour l’intensification “des actions concrètes et décisives au-delà des simples paroles” afin, disent-ils, de faire pression pour sa libération.

Il y a une dizaine de jours, la famille et les proches de Wondo alertaient déjà sur la dégradation critique de son état de santé. Ils appelaient les autorités congolaises, belges et la communauté internationale à intervenir en urgence. 

Selon leur communiqué, Jean-Jacques Wondo souffre depuis le 14 janvier de symptômes aggravés : fièvres élevées, toux chronique, pertes de mémoire et troubles de l’attention. La situation s’est détériorée avec l’apparition de saignements à chaque quinte de toux et de douleurs aiguës au niveau des côtes. 

C’est ce lundi 27 janvier que la Cour militaire de Kinshasa/Gombe a rendu son verdict dans l’affaire en appel sur la tentative de coup d’Etat et l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe. La peine de mort déjà prononcée en septembre 2024 à l’encontre de l’expert militaire belgo-congolais Jean-Jacques Wondo tout comme 37 autres prévenus a été reconduite. 

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Japhet Toko