Les États-Unis et leurs partenaires internationaux ont annoncé des investissements massifs dans le cadre du projet de corridor transafricain de Lobito, une infrastructure clé reliant l'Angola, la RDC et la Zambie.
Selon la Maison Blanche, les investissements américains totalisent désormais 4 milliards de dollars, tandis que les engagements internationaux, incluant les partenaires du G7 et les banques régionales de développement, dépassent 6 milliards de dollars.
Une nouvelle ligne ferroviaire de 800 kilomètres, reliant la Zambie au port de Lobito en Angola, fait partie des projets phares. En parallèle, une ligne existante de 1 300 kilomètres, entre Lobito et la frontière angolaise avec la RDC, bénéficie d’un prêt de 553 millions de dollars pour sa modernisation, accordé par la Development Finance Corporation (DFC) des États-Unis.
Dans le secteur agricole, la Banque africaine de développement (BAD) prévoit un financement de 370 millions de dollars pour renforcer les chaînes de valeur régionales. L’objectif est d’intégrer 2 millions d’agriculteurs dans ces réseaux d’ici 2030.
L’énergie propre représente également un volet majeur, avec 2,4 milliards de dollars engagés par l’Export-Import Bank des États-Unis (EXIM) pour connecter un million d’Angolais à l’électricité.
Depuis 1995, les États-Unis ont consacré 164 millions de dollars au déminage humanitaire en Angola. Une nouvelle enveloppe de 9 millions de dollars est prévue pour faciliter les projets d’infrastructure, notamment ferroviaires.
Ces initiatives visent à renforcer les connexions économiques régionales tout en soutenant les priorités de développement des pays africains concernés.