Le parti politique Nouvel Élan a, lors d'un point de presse ce lundi 25 novembre, donné sa position favorable concernant la révision ou le changement de la constitution, projet que défend inlassablement le régime. La formation politique de l'ancien premier ministre Adolphe Muzito propose que la commission annoncée pour 2025 par Félix Tshisekedi, pour proposer une constitution “adaptée aux réalités du pays”, soit coordonnée par l'opposition.
« Nouvel Élan et son leader Adolphe Muzito saluent l’idée du chef l’Etat, de mettre en place une “commission représentative de toutes les forces politiques et sociales” pour traiter de cette question. Cependant, le Nouvel Élan et son Leader proposent que ladite commission soit coordonnée par l’Opposition », a déclaré Blanchard Mongomba, secrétaire secrétaire général du parti.
Face au refus de cette initiative par la quasi-totalité de leaders de l'opposition, le Nouvel Élan fustige une attitude contre la démocratie.
Lors de son meeting dans la ville de Kisangani (Tshopo), voire à Lubumbashi et à Kipushi (Haut-Katanga), le président de la République avait annoncé la mise en place, dès l'année prochaine, d'une commission nationale multisectorielle, devant proposer une constitution adaptée aux réalités des Congolais et «rédigée par les Congolais », estimant l'actuelle comme étant dangereuse, certains articles de ses articles comme à la base de l'occupation de plusieurs dans l'est de la RDC.
Pour Kabila, Katumbi, Fayulu, Matata et plusieurs mouvements de la société civile, ce «plan diabolique» qui consacre la balkanisation du pays, représente une menace grave pour la souveraineté nationale et la démocratie en République démocratique du Congo. Des manifestations de rue sont, de ce fait, annoncées pour faire barrage à cette ambition de l'UDPS, qui estime que sa concrétisation sera un héritage fort que Félix Tshisekedi va léguer au peuple Congolais.
Samyr LUKOMBO