Les avocats de M. Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ont répondu ce jour à une invitation du parquet près la cour d’appel de Kinshasa/Gombe. Cette démarche s’inscrit, selon eux, dans leur "devoir de défendre la vérité et de protéger les intérêts" de leur client.
Cette invitation, largement relayée sur les réseaux sociaux, fait suite à une plainte déposée par M. Kadima contre un ancien conseiller de la CENI. Cependant, les conseils de M. Kadima affirment avoir été "stupéfaits" d’apprendre, toujours via les réseaux sociaux, qu’une autre plainte aurait été introduite au parquet près la Cour de cassation à son encontre, pour des faits qualifiés "d’inimaginables". A ce jour, disent-ils, aucune convocation officielle n’a été adressée à leur client.
Les avocats dénoncent une campagne de dénigrement orchestrée par des "officines politiques" et des "réseaux mafieux", visant à "intimider" M. Kadima et à "perturber l’exercice de ses fonctions". Ils qualifient ces accusations de "fallacieuses" et assurent qu’elles visent à détourner l’attention des avancées réalisées sous la direction de leur client, notamment en matière d’égalité des genres et de participation des femmes au processus électoral.
M. Kadima, soulignent-ils, reste "fermement engagé" à accomplir sa mission au service de l’électorat congolais. Ils appellent les autorités judiciaires à faire la lumière sur ces allégations et à poursuivre leurs instigateurs. Enfin, ils exhortent les médias et l’opinion publique à ne pas relayer de fausses informations et à préserver la dignité des personnes injustement accusées.