Les forces de l'opposition congolaise s'élèvent comme un rempart face à ce qu'elles qualifient de péril pour la démocratie en rapport avec le projet du pouvoir en place de changer ou de réviser la constitution. Sous la bannière d’une déclaration commune, elles ont rejeté catégoriquement le projet de révision constitutionnelle initié par le Président Félix Tshisekedi, y voyant un sombre dessein d’éterniser son pouvoir.
La voix de l’opposition martèle sur un appel à la résistance, invoquant la Constitution comme un bastion sacré de la souveraineté nationale et dénonçant une tentative de subversion masquée sous le prétexte fallacieux d’une réforme nécessaire. À travers un récent discours, ces figures emblématiques – de Moïse Katumbi à Martin Fayulu, en passant par le Nobel Denis Mukwege – dressent un tableau accablant de la situation nationale.
Ils évoquent notamment le fait que la corruption gangrène les institutions, les droits humains s’effacent sous le poids de la répression, et les terres de l’Est continuent de saigner, assiégées par des violences sans fin. À leurs yeux, Tshisekedi, en manipulant les textes constitutionnels, trahit non seulement le peuple mais aussi la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la démocratie.
L’article 217, au cœur des controverses, devient le symbole d’un malentendu orchestré. Alors que le président tente de justifier son projet par ce passage, l’opposition s’unit pour défendre une autre vérité, celle d’une Constitution née de la volonté populaire, fruit des luttes passées.