Dans ses principales tendances des violations des droits de l'homme pour le mois de septembre dernier, le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BCNUDH) a noté une baisse des cas des violences sexuelles liées au conflit, avec seulement cinq incidents ayant fait neuf victimes, toutes femmes, contrairement au mois d'août, où le nombre des victimes s'évaluait à 20.
«Parmi ces incidents, trois étaient des viols, dont un suivi de l'extorsion des biens appartenant à la victime. Les autres cas constituaient des tentatives de viol dont un suivi de mort, et un autre suivi d'enlèvement et le mariage forcé. Les groupes armés ont été responsables de 67% de ces violences sexuelles, avec un total de six victimes», indique le BCNUDH.
Ce dernier précise que les groupes armés ont été responsables de 67% cas de violences sexuelles, avec un total de six victimes. Les principaux auteurs de violences sexuelles parmi les groupes armés sont le Maï-Maï Malaika avec quatre femmes, le M23 avec une femme, l'Union des Patriotes pour la Libération du Congo (UPLC) avec une femme. Les agents de l'État ont quant à eux commis deux cas de violences sexuelles liées aux conflits, tous attribuables aux FARDC.
Samyr LUKOMBO