Le Haut-Katanga n'a pas encore connu des cas confirmés de l'épidémie de Mpox ou variole du singe. Pendant ce temps, des cas d'alerte sont analysés, selon le ministre provincial de la santé, Joseph Nsambi Bulanda. Selon lui, la proximité avec des provinces du pays déjà touchées par la variole du singe est une menace sérieuse.
"Bien que notre province n'ait déclaré aucun cas confirmé, d'autres provinces voisines en rapportent déjà. Cette situation constitue une grande menace et un risque élevé pour toute la population de notre province", dit-il.
Le ministre Nsambi appelle, à l'occasion, la population à la vigilance dans l'observance des mesures d'hygiène.
"C'est pourquoi je vous exhorte à la vigilance et à la surveillance en collaboration avec les professionnels de la santé qui investiguent déjà sur quelques cas d'alerte, et un plan de préparation est en cours de finalisation dans les 27 zones de santé du Haut-Katanga et que la prise en charge est assurée", a-t-il ajouté dans son message adressé à la population du Haut-Katanga.
Pour le contexte, la République démocratique du Congo continue à enregistrer de nouveaux cas de Mpox. Selon le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale Roger Kamba, la République Démocratique du Congo a besoin de près de 3 millions de doses de vaccin pour 2,5 millions de personnes tout en insistant sur l'importance de la prévention".
Dans sa stratégie de riposte, le gouvernement de la République via le ministère de la santé publique, hygiène et prévoyance sociale veut s’appuyer sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement, pour vaincre l’épidémie de Monkeypox (Mpox).
José Mukendi