L'Ensemble pour la République, parti politique de l'opposition cher à Moïse Katumbi, prévoit organiser sa convention nationale extraordinaire pour 2024. Pour mener à bien cette activité, la première force politique de l'opposition crée «la commission préparatoire», dans une décision rendue publique mercredi 14 août 2024 et signée par son leader.
Cette commission préparatoire a sept missions à savoir produire la note conceptuelle de la convention extraordinaire; préciser les objectifs et les résultats attendus de la convention extraordinaire; fixer le programme de la convention extraordinaire; déterminer les thèmes à aborder et les experts à inviter; proposer la liste des participants en concertation avec le Secrétariat Général ; proposer le budget et le financement et proposer les dates et le lieu du déroulement.
Par ailleurs, cette commission préparatoire a délai de travail de vingt jours pour rendre son rapport. Elle est composée des membres de l'ensemble et des experts, avec à la tête un coordonnateur assisté par un rapporteur général et un rapporteur général adjoint. Katumbi charge le secrétaire général du parti, Dieudonné q
Bolengeteke, de l'exécution de cette décision qui est entrée en vigueur ce même mercredi.
Après les élections législatives nationales et provinciales du 20 décembre 2023, l'ensemble pour la République se classe à la deuxième position dernière l'UDPS. Au niveau de l'assemblée nationale, cette formation politique du milliardaire a engrangé 18 sièges, ce qui lui a valu la première force de l'opposition jusqu'à s'accaparer du poste de rapporteur adjoint du bureau définitif de la chambre basse du parlement. Au sénat, par contre, le parti de Moïse Katumbi n'a pas pu faire la même chose. Son candidat au poste de rapporteur adjoint, l'ex prisonnier Salomon Kalonda, a essuyé une déconvenue. Avec 43 voix, cet homme de lige de Moïse Katumbi a été battu par Jean-Claude Baende, avec 53 suffrages.
Après son échec à la présidentielle de 2023, Moïse Katumbi qui s'était aligné dans la logique de boycotter les institutions, s'est ensuite ravisé. Il n'accepte pas le résultat faisant de Félix Tshisekedi président pour un deuxième mandat, mais accepte quand-même d'être présent dans les institutions du pays.
Samyr LUKOMBO