Lors d’une conférence de presse qu’il a tenue le weekend dernier, Paul Kasembele, président de coordination du Daring club motema pembe (DCMP), a également pointé du doigt le comportement des anciens dirigeants du club qui, a-t-il indiqué, “ne donnent pas la chance” à leurs successeurs d'asseoir véritablement leur politique.
L’actuel patron de DCMP est convaincu que cette attitude - des anciens - constitue l’une des raisons qui bloquent le décollage d’une équipe déchirée par des tensions et conflits internes la veille d’une nouvelle saison sportive.
A en croire Paul Kasembele, les anciens dirigeants des Immaculés tiennent, malheureusement, leur pouvoir des statuts du club. Ces derniers leur permettent de devenir des administrateurs de l’équipe.
« Le mal qui se vit dans DCMP, ce sont les statuts. L’ASBL pose problème et son organigramme permet aux anciens dirigeants de devenir des administrateurs de l'équipe pour contrôler le comité exécutif en fonction. Ces anciens ne donnent pas la chance aux nouveaux de diriger. La preuve est qu’il n'y a aucun président qui est sorti par la grande porte. Quand ils investissent quelque temps, on les chasse », explique Paul Kasembele.
Élu en octobre 2022 pour un mandat de 3 ans, Paul Kasembele est le 24e président de DCMP depuis sa création en 1936. Il a tenu à préciser “qu’il n’y a pas deux DCMP et il n’y en aura jamais”. Une précision qu’il a tenu à apporter à la suite des allégations sur un prétendu éclatement du club qui aurait présenté deux groupes lors des entraînements dont l’un au Centre supérieur militaire.
Vers une levée de sanction par la CAF?
Depuis 2022, DCMP à été frappé d'une sanction venant de la Confédération africaine de football (CAF), consistant à ne plus recruter. La décision a impacté négativement le club, qui n’a pas pu se qualifier aux derniers play-offs du championnat national. Il doit, d’ailleurs, son maintien en Ligue 1 après s'être maintenu de justesse aux plays down.
Réagissant à cette situation, Paul Kasembele a annoncé qu’il préparait un déplacement au niveau de la CAF afin d’harmoniser la question et de permettre au club de rentrer dans ses droits comme toutes les autres équipes.
Deborah Zalo, stagiaire Université Révérend KiM