Plus de cinquante morts ont été enregistrés après l'attaque, samedi, des miliciens Mobondo contre la position de l'armée au village Kinsele situé au territoire de Kwamouth, sur la RN 17.
Ces corps sans vie ont été ramassés par les services de sécurité sur place, après que l'armée ait réussi à mettre en déroute la milice, pour une seconde fois en l'espace d'une semaine.
D'après le député provincial élu de Kwamouth, David Bisaka, 42 miliciens ont été neutralisés, 9 hommes en uniforme et une femme sont tombés sur le champ de bataille.
" Aujourd'hui, on atteint déjà 42 Mobondo, 9 militaires et une femme. Les corps des militaires et de cette femme sont déjà acheminés aux morgues de Kinshasa. Ceux des Mobondo traînent encore au sol à Kinsele. J'ose croire que c'est ce soir que ces corps seront inhumés", a déclaré David Bisaka, député provincial élu de Kwamouth.
Le Chef du village Kimomo, une des entités du territoire, livre presque le même bilan. Stanys Libye qui parle de 41 miliciens tué, déplore le non-respect de l'acte d'engagement signé par les autorités traditionnelles Teke et Yaka devant le Chef de l'État pour la cessation des hostilités.
" Le bilan est de 41 miliciens qui sont neutralisés, 9 militaires qui sont tombés et une dame épouse d'un militaire qui est tombée également. On demande au Chef de l'État qui lutte pour que la paix revienne, de prendre cette histoire en main. Parce que la hache de guerre a été enterrée, qu'est-ce qui explique que les miliciens se lèvent pour prendre des armes et attaquent les Fardc, une force gouvernementale, c'est aberrant", a livré Stanys Libye, Chef du village Kimomo à Kwamouth.
Ces nouvelles incursions ont repris jeudi dernier. Les miliciens ont été mis en déroute après une tentative d'attaque de la base de l'armée à Kinsele, village frontalier entre Kinshasa et la province de Maï ndombe, sur la RN 17.
Actuellement, plusieurs villages de Kwamouth sont encore occupés par les miliciens encore actifs dans le grand Bandundu.
Jonathan Mesa à Kikwit