A quelques mètres de la maison communale de Matadi dans la ville qui porte le même nom vers la montagne Kasu, un corps sans vie d’une femme âgée d’une quarantaine d’années non autrement identifiée a été retrouvé ce mardi 2 juillet.
Dans la matinée, les passants ont constaté un corps inerte presque en décomposition dans un caniveau. Les témoins qui ont vécu le drame en premier renseignent que la dame serait morte ailleurs et son corps aurait été jeté tardivement la nuit.
« Je vis à quelques mètres d’ici et hier je n’ai pas observé cette situation. Sûrement la dame est morte dans un autre endroit et, au quartier, on ne reconnaît pas cette figure. Son corps déjà gonflé a été déposé par des personnes non autrement identifiées. C’est par là que nous avons jugé utile de contacter la police », a dit un témoin.
A première vue, certains habitants estimaient que la victime était un détraqué mental. « On nous a appelés pour venir évacuer ce corps croyant que c’est une personne souffrante de maladie mentale, malheureusement ce n'est pas le cas », a déclaré Madame Addé Lukoho Bikolo, présidente de l’association pour les malades mentaux (AMM) à Matadi, retrouver sur le lieu avant l’évacuation de la dépouille.
Chaque mois, un cas similaire est annoncé dans la ville ou la province. Ce matin, le gouverneur de province Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo a tenu un réunion du conseil provincial de sécurité pour notamment évoquer le cas d’insécurité dans la ville.
Ange Lumpuvika à Matadi