Les Forces de défense nationale sud-africaines (SANDF) ont confirmé une attaque au mortier contre l'une de leurs bases à Sake, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), le 25 juin 2024. Cette attaque a causé la mort de deux soldats et fait vingt blessés. Quatre membres, gravement blessés, ont été hospitalisés, tandis que les autres, qui ont subi des blessures mineures, devraient être bientôt autorisés à sortir.
Les familles des deux membres décédés ont été informées, et toutes les procédures pour rapatrier leurs dépouilles sont en cours.
Antécédents d'attaques
L'Armée sud-africaine (SANDF) avait déjà confirmé la perte d'un soldat le 30 mai au cours des affrontements avec les rebelles du M23 près de la cité de Sake, à 27 kilomètres à l’ouest de Goma. Treize autres militaires avaient été blessés.
Le 14 février 2024, deux autres soldats sud-africains ont été tués et trois autres blessés lors d'un incident survenu dans le cadre de la mission de la Force régionale de la SADC. Une bombe de mortier avait touché une base militaire du contingent sud-africain, causant des pertes et des blessures parmi les soldats. Cette base fait partie de la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC), une initiative visant à soutenir le gouvernement congolais dans ses efforts pour restaurer la paix et la stabilité dans la région.
Les circonstances exactes de l'attaque restent floues. Alors que la SANDF évoque un tir indirect, la SADC parle plutôt d'une attaque à la bombe. Le gouvernement congolais attribue l'incident à un pilonnage du camp sud-africain par l'armée rwandaise et le M23, faisant partie d'une série d'attaques récentes dans la région.
Deux autres membres de la SANDF avaient perdu la vie le 29 février dans un incident tragique survenu dans l'Est de la RDC. Les deux soldats étaient déployés dans le cadre de la Mission de Stabilisation des Nations Unies en RDC (MONUSCO).
Clément Muamba