Les activités socioéconomiques ont repris à la normale au centre de Komanda (territoire d’Irumu) après le carnage d’au moins 49 civils perpétré par des combattants ADF le week-end dernier. Les victimes ont été inhumées lundi. Mais les traces de l’attaque restent visibles car plusieurs maisons d’habitations et de commerce ont été incendiées. De nombreuses personnes restent toujours disparues. Les blessés ont été acheminés notamment à Bunia où MSF prend en charge des cas graves.
« Il y a petit à petit une amélioration, les boutiques sont ouvertes. Là, ça montre qu'on est peut-être dans une situation un peu calme malgré la peur au ventre. Que chacun soit vigilant et dénonce tout cas suspect qui est près de lui », a recommandé Dieudonné Tandishabo, président de la société civile civile de la chefferie des Basili dans le territoire d'Irumu
Une autre incursion des ADF a été signalée ce mardi au village Sesa, dans le groupement Bandavilemba, (chefferie des Walese Vonkutu) toujours dans le territoire d’Irumu. Le bilan n’est pas établi. Mais selon les sources sécuritaires, les assaillants ont été dissuadés par les armées congolaise et ougandaise qui mènent l’opération « shujaa » dans la région. Au moins trois otages ont été libérés des mains des islamistes ADF.
Freddy Upar, à Bunia