La Représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC), Bintou Keita, a annoncé aujourd'hui la fermeture officielle du bureau de la MONUSCO au Sud-Kivu, marquant une étape clé du désengagement de la mission.
Lors de son discours, Keita a fourni des chiffres précis soulignant les efforts et les réalisations de la MONUSCO au fil des ans :
Le retrait du Sud-Kivu s'inscrit dans un plan de désengagement progressif, entériné par une résolution du Conseil de sécurité le 19 décembre 2023. Selon ce plan, sept bases ou installations, dont celles de Baraka, Bukavu, Bunyakiri, Kamaniola, Kavumu, Rutemba et Sange, ont été transférées aux autorités nationales ou fermées, avec 15 autres installations en cours de transfert.
Keita a également mentionné la réactivation en février 2024 de l'équipe provinciale intégrée de transition pour coordonner et superviser le processus de désengagement et de transition. À partir du 1er juillet 2024, une équipe résiduelle de 34 civils restera au Sud-Kivu pour aider les agences des Nations Unies à maintenir les réseaux d'alerte communautaire, la protection des enfants et le dialogue avec les communautés.
Le retrait de la MONUSCO du Sud-Kivu ne marque pas la fin de la présence des Nations Unies dans la région, les agences, fonds et programmes continuant leur travail pour le bien de la population congolaise. Le gouvernement congolais, avec le soutien des Nations Unies et d'autres partenaires, assume désormais pleinement ses responsabilités régaliennes, en particulier la protection des civils et la restauration de l'autorité de l'État.