Haut-Uele : apparition d'une maladie similaire à la varicelle dans le territoire de Niangara

Service infographie ACTUALITE.CD
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L'alerte émane ce mercredi 13 mars de la société civile de Niangara, l'un des six territoires de la province du Haut-Uele, au nord-est de la République Démocratique du Congo. Cette  maladie d'origine inconnue mais contagieuse qui sévit dans cette entité située à 145 kilomètres d'Isiro la capitale provinciale, a fait jusqu'ici deux décès sur vingt cas enregistrés depuis le 3 mars courant. 

Il s'observe des éruptions cutanées et une tumeur sur la peau, renseigne notre source. Les signes cliniques sont comparables à la varicelle, indique-t-elle. 

"Au village Nadau, à plus ou moins 87 kilomètres du chef-lieu du territoire de Niangara, un homme âgé d'environ 54 ans est décédé d'une maladie connue. Malheureusement les personnes qui ont lavé sa dépouille, quelques jours après, sont tombées malades. On observe les éruptions cutanées avec des gros boutons sur leurs corps. Du 3 mars à ce jour, le poste de santé Nadau dans l'aire de santé de Mangada, a enregistré plus de vingt cas et deux décès", a rapporté à ACTUALITE.CD Bienvenue Akumbano, coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise dans la zone.

À ce jour, aucune disposition n'est encore prise par les responsables sanitaires pour limiter la propagation de la maladie, rapporte la même source.

"Jusqu'à l'heure actuelle, aucun prélèvement ni disposition pour stopper la propagation de la maladie n'a été pris. Ce village se trouve dans la zone de santé rurale de Niangara. Avec cette montée, nous craignons le désastre dans les jours à venir. C'est pourquoi nous demandons aux autorités provinciales, nationales et même les organisations humanitaires de prendre au sérieux cette situation sanitaire dans le territoire de Niangara", a lancé cet acteur local de la société civile. 

Pour mémoire, dans le territoire voisin de Dungu, le médecin chef de zone de Doruma, avait alerté la semaine dernière la résurgence de la rougeole qui avait notifié plus de cent quarante cas.

Joël Lembakasi, à Isiro