Le problème de l’insécurité à l’Est de la RDC est bien connu. Nul ombre ne se fait actuellement sur le soutien du Rwanda au M23, principal groupe armé qui sème la désolation dans cette région des grands-lacs. Aux Nations Unies, à l’Union africaine et ailleurs, les autorités congolaises le disent tout haut depuis quelques années. Des rapports si évidents le démontrent noir sur blanc. Mais le Rwanda n'est pas isolé ni sanctionné comme c'est le cas avec la Russie.
Ce qui fait croire, aux yeux de nombreux observateurs, un soutien extérieur. Extérieur même au continent africain. Qu’il soit africain ou pas, les Congolais veulent une seule chose : la paix. Et que cessent ces hostilités qui n’ont que trop duré et qui ont causé des morts à n’en point dénombrer exactement les chiffres. Il est sûr que le million a déjà été atteint et continue d’être dépassé, et ce, depuis près de 30 ans.
Plusieurs processus de paix ont été engagés pour la cause mais n’ont jusqu’à présent pas produit des fruits escomptés. Plus récemment, le président congolais Félix Tshisekedi a été reçu par son homologue angolais Joao Lourenço qui est le médiateur de l’Union africaine de cette situation de crise. Le résultat principal de cette rencontre est que le président Tshisekedi a accepté le principe d'une rencontre avec le président Paul Kagame du Rwanda, pour une discussion directe. Kinshasa a rejeté l’idée de discuter avec le mouvement rebelle M23.