La Mission d’Observation Electorale CENCO-ECC dévoile son rapport préliminaire, révélant qu'un candidat se distingue nettement avec plus de la moitié des suffrages. Pourtant, de multiples irrégularités, identifiées à certains endroits, pourraient compromettre l'intégrité des résultats.
La MOE CENCO-ECC a documenté diverses anomalies potentielles, mettant à disposition un rapport annexé répertoriant ces incidents. Invitant la CENI, la Cour constitutionnelle et d'autres instances judiciaires compétentes à considérer sérieusement ces constats, elle appelle à une proclamation responsable des résultats, prenant en compte l'impact de ces irrégularités sur les différents scrutins.
Soulignant l'importance de la transparence, la MOE demande à la CENI de spécifier le nombre de bureaux de vote ouverts le 20 décembre 2023 et postérieurement, ainsi que le détail des bulletins utilisés, pour apaiser les interrogations des parties prenantes.
Elle insiste sur la nécessité pour la CENI de publier les résultats provisoires en se basant sur les compilations complètes de tous les Centres Locaux de Compilation des Résultats (CLCR), conformément à l'article 71 de la Loi électorale, assurant ainsi l'acceptation publique des résultats.
Cependant, malgré la domination de Félix Tshisekedi avec 77,35% des voix dans la phase de publication partielle, l'opposition rejette fermement ces résultats. Martin Fayulu dénonce des distorsions entre les résultats et la réalité observée sur le terrain. Moïse Katumbi exprime sa solidarité et annonce de futures actions.
Le porte-parole de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu, qualifie la Cour constitutionnelle de dernier rempart du régime en place, déclarant ainsi l'intention de Katumbi de ne pas recourir à cette instance pour les contentieux électoraux en cours.