La Coalition Congo ya Makasi du quatuor Katumbi-Mukwege-Matata-Sesanga propose le retour du scrutin majoritaire à deux tours pour la présidentielle

Denis Mukwege, Matata Ponyo, Delly Sesanga et Moise Katumbi
Denis Mukwege, Matata Ponyo, Delly Sesanga et Moise Katumbi

Les délégués des candidats Delly Sesanga, Matata Ponyo, Denis Mukwege et Moise Katumbi ont dévoilé les contours du programme de la coalition "Congo ya Makasi", marquant ainsi l'une des décisions majeures issues de la réunion du 13 au 17 novembre, à l'initiative des organisations ITI et Fondation Kofi Annan (KAF). ACTUALITE.CD présente les grandes lignes de ce programme dans le domaine électoral.

Les délégués des quatre candidats à la présidentielle proposent particulièrement la restauration du scrutin majoritaire à deux tours pour l'élection présidentielle, cherchant son intégration dans le bloc constitutionnel des dispositions verrouillées par l'article 220 de la Constitution. Ils préconisent également la révision de la loi électorale dans le but de renforcer la représentation nationale, la légitimité des élus, la restructuration du paysage politique et l'émergence d'organisations politiques solides ayant un impact national plus large.

Dans ce cadre, ils s'engagent à réformer la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) afin de renforcer son indépendance, son impartialité et de lui fournir une administration permanente et spécialisée. Le programme de la coalition stipule également l'interdiction de la distribution de biens et d'argent aux électeurs pendant les campagnes électorales et les scrutins.

Par ailleurs, cette plateforme prévoit une révision de la loi sur l'organisation et le fonctionnement des partis politiques, visant à garantir une surveillance plus stricte de leur fonctionnement conformément à la loi. Elle vise également à limiter strictement l'intervention du ministère de l'Intérieur à l'enregistrement des partis politiques et à confier exclusivement aux juridictions compétentes le règlement des conflits entre ces partis. Le programme ambitionne également d'assurer la mise en œuvre de la loi sur le financement des partis politiques, basée sur les résultats des prochaines élections.